Un article intéressant pour comprendre où se trouve le pouvoir dans l’économie du partage: à celui qui possède l’interface avec le client. On passe d’une économie de la production à une économie de la consommation. Produire ne coute rien, ou plutôt ne rapporte plus rien; la possession suit semble-t-il la même voie.
J’applaudis au succès de ces entreprises, mais il semble encore trop tôt pour affirmer que leur modèle est pérenne. Les fameuses barrières à l’entrée sont extrêmement faibles, un compétiteur peut surgir, proposer une nouvelle offre. Les consommateurs d’aujourd’hui sont des nomades, des infidèles sauf si la marque propose une véritable vision. Sommes nous attachés à Uber, Facebook? Pas vraiment! Nous les utilisons parce que nos réseaux y sont également mais notre présence n’est pas pérenne, il est très facile de changer. Par exemple, j’ai un compte sur au moins trois services de VTC et en choisit un indifféremment.
C’est, en tout cas, passionnant de vivre ces bouleversements
http://techcrunch.com/2015/03/03/in-the-age-of-disintermediation-the-battle-is-all-for-the-customer-interface/